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16-3-2012 à 11:15:34 |
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Dans la famille des chercheurs fous qui vont précipiter le monde dans le chaos et la guerre contre les Cylons, Michael Cook vient de s'octroyer une place de patriarche. Ce fou inconscient a donné naissance à une intelligence artificielle nommée Angelina capable de concevoir elle-même un jeu. Si la génération procédurale d'éléments de décors n'est pas nouvelle, Angelina va plus loin. A partir d'une liste de composants de base, elle élabore un game design, utilise des power-up, définit les caractéristiques du personnage et des ennemis et teste même ses créations en simulant le comportement d'un être humain de façon à juger du fun potentiel procuré par un niveau. S'il est estimé trop ou pas assez dur, il est supprimé, si au contraire il propose une progression bien dosée, il est conservé.
Le résultat est évidemment basique, et un humain doit toujours intervenir pour fournir des composants de base, mais la performance reste impressionnante. Et en plus, à l'époque où le style rétro 8 bits fait fureur, vous serez surpris de constater que la création d'Angelina, Space Station Invader, ne s'en sort pas mal. Les anglophones curieux peuvent en savoir plus en consultant cet article du New Scientist, ceux qui veulent simplement jouer peuvent le faire à cette adresse et ceux qui veulent dénoncer Michael Cook au commandant Adama doivent arrêter de regarder Battlestar Galactica en boucle.
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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