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24-10-2012 à 11:30:29 |
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A la suite du rocambolesque piratage du PSN de 2011 (l'un des plus importants recensé) et du vol d’informations personnelles incluant des données bancaires, un recours collectif avait été entrepris dans l'état de Californie. Pour rappel, ces class actions comme on dit chez nos voisins d’Amérique permettent d'entreprendre des poursuites en justice en groupe. Il était reproché à Sony d'avoir fait preuve de négligence dans la gestion de sa sécurité, ce que la société avait plus ou moins reconnu elle-même en admettant ne pas avoir réagi à la suite de la découverte de la faille exploitée par les hackers. La plainte mentionnait également un enrichissement injuste ou encore le fait que Sony ait menti sur la qualité de sa sécurité. Bien des mois après cette sombre histoire, un juge fédéral vient de rejeter l'essentiel de la plainte.
Le juge Anthony Battaglia estime ainsi que Sony n'a pas violé les lois californiennes sur la protection des consommateurs dans la mesure où "aucun des plaignants nommés n'avait souscrit à un service Premium et recevait donc ce service gratuitement".
Quant à la question de la mauvaise présentation de la qualité de la protection des données, le juge la règle en invoquant le fameux Accord de Politique de Confidentialité que chaque utilisateur accepte à son inscription, accord qui stipule en "langage clair et préventif que la sécurité n'est pas parfaite et que par conséquent aucun consommateur raisonnable ne peut avoir été trompé".
Autre point important, le versement de dommages et intérêts est également rejeté, les plaignants reconnaissant que le vol de leurs données personnelles est la conséquence d'une intrusion criminelle ne pouvant démontrer que Sony était directement impliqué. Voilà qui devrait ravir Sony, même si le juge a offert aux plaignants de revoir certains points et de modifier leur plainte. Tout n'est donc pas terminé.
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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