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20-11-2012 à 10:41:41 |
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Dur de ne pas avoir entendu parler du mode Hot Coffee de GTA : San Andreas. S'il faut vous rafraîchir la mémoire, sachez qu'il s'agissait d'une polémique qui tournait autour d'un mode censé être retiré de la version finale du jeu, mais malencontreusement laissé dans le code source, ce qui a permis à certains "cheaters" de le retrouver. Cela n'aurait pas posé de problème s'il ne s'agissait pas d'un mini-jeu très, très coquin qui consistait à avoir des rapports sexuels. Le tollé qui suivit fit le tour des médias internationaux, un événement sur lequel est revenu Dan houser, vice-président de Rockstar, l'éditeur du jeu sur lequel les regards les plus accusateurs étaient tournés, lors d'une interview par The Guardian :
«C'était épuisant et vexant, un moment difficile pour la boîte. Mais le déclin social que l'on était supposé avoir engendré n'a jamais eu lieu. Vu d'ici, après tous ces débats, il n'y plus grand-chose à dire aujourd'hui.»
«On ne s'est jamais senti attaqués pour le contenu. Nous étions attaqués à cause du contenant (le jeu vidéo en règle général), ce que l'on a ressenti comme une injustice. S'il s'agissait d'un livre ou d'un film, personne n'aurait bouger un cil. Et il y a des problèmes bien plus importants dans notre société que celui-ci.»
Il faut dire que, comme souvent, la presse généraliste s'était empressée de diaboliser le jeu vidéo, oubliant sans doute qu'il s'agissait de toutes façons d'un jeu déconseillé aux moins de 18 ans...
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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