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30-1-2013 à 13:15:40 |
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Charles Cecil, l'un des cofondateurs du studio Revolution Software, et donc auteur de jeux d'aventure tels que la série des Baphomet, Beneath a Steel Sky, Lure of the Temptress ou De Sang Froid, répond à quelques questions de fans au sujet de sa prochaine production, Les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent. Au détour de ses réponses, le créateur fait une petite analyse sur la popularité de son genre de prédilection. Considérés dans les années 90 comme la crème de la crème (tous genres confondus), les jeux d'aventure ont aujourd'hui un succès plus confidentiel. De plus, entre les recherches d'objets cachés trop casual, et les titres exigeant Bac +15 pour résoudre la moindre énigme, rares sont les productions à jouer la cadre de l'aventure comme on l'entendait il y a 20 ans. En cela, Charles Cecil est fier de préciser que son prochain titre s'inscrit dans cette zone médiane ni casual, ni trop difficile. Comment le jeu d'aventure a-t-il perdu de sa superbe ? Pour Charles Cecil, il faut remonter à la sortie de la première console de Sony, une machine qui a pourtant accueilli plusieurs de ses productions...
« Je blâme PlayStation pour la disparition des jeux d'aventure. La PlayStation a connu un si grand succès, que les vendeurs, avec des rayons limités en taille, ont stocké de plus en plus de jeux PlayStation et de moins en moins de jeux PC. Et puis c'est devenu une course interne pour devenir l'un des rares jeux PC à être mis en rayon. Très peu de jeux d'aventure cadraient avec cette méthode, donc les gamers qui jouaient à ces titres depuis des années et des années [...] ont arrêté de jouer. Ce n'est qu'avec la Wii et la DS qu'ils sont revenus. [...] Bien sûr, l'ironie de l'histoire est que Nintendo a ensuite perdu ce marché face aux mobiles où les jeux sont bien moins chers que les jeux Nintendo.»
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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