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12-2-2013 à 20:03:49 |
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Pour les développeurs, la promesse de la console Ouya semble bien séduisante. La nouvelle console laisse en effet carte blanche aux concepteurs pour produire les jeux qu'ils veulent et les vendre (ou non) de la façon dont ils le veulent. Une vérification sur le contenu inapproprié (virus, pornographie, etc.) sera bien effectuée, mais en dehors de cela, c'est aux développeurs de se débrouiller avec la console Ouya annoncée comme la plus libre du marché. Une seule condition sera toutefois exigée : permettre aux joueurs de tester gratuitement n'importe quel jeu. Notez à ce sujet que la longueur de la démo est laissée à la discrétion des développeurs. Certains jeux seront totalement gratuits, d'autres ne proposeront que le premier niveau gratuit.
Ce souci de la démo gratuite va a contre sens de la thèse soutenue par Jesse Schell (voir la news Les démos pénalisent les ventes de jeux) mais pour Julie Uhrman, la big boss du projet, l'offre d'appel gratuite est un bon moyen pour pousser les développeurs à donner le meilleur d'eux-mêmes. S'ils veulent que les joueurs consacrent du temps et de l'argent à leur titre, c'est à eux de se débrouiller pour se montrer le plus attractif possible au moyen d'une phase d'essai gratuite.
La gratuité obligatoire est aussi pour Uhrman un bon moyen de nettoyer la boutique en ligne en évitant la confusion entre jeux gratuits et jeux payants. Comme elle l'explique à GamesIndustry :
« cela permet aussi de limiter les jeux clonés sur d'autres, où l'un est payant, mais l'autre est gratuit et vous ne savez pas quoi faire. Nous avons pensé que le meilleur moyen de s'en débarrasser tout en créant une grande expérience gratifiante pour les joueurs et les développeurs était d'adopter le modèle économique de l'essai gratuit.»
Nous verrons en juin avec la sortie de la machine en boutique, si ce choix se révèle... payant.
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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