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18-8-2014 à 21:30:02 |
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Dans la vie, il y a deux sortes de parents : ceux qui n'en ont rien à faire de ce à quoi jouent leurs enfants et ceux faisant très attention aux recommandations d'âges afin de ne pas mettre n'importe quoi dans les pattes dans leurs chères têtes blondes.
Toutefois, il y a une troisième catégorie synonyme de parents laissant leurs enfants de 10 et 11 ans jouer à Call of Duty puis s'offusquant de la violence desdites images. Du coup, plutôt que de se remettre en question en se demandant comment un tel jeu a pu se retrouver dans les mains de leurs enfants, un Suédois a décidé d'emmener ses gamins dans un camp palestinien à côté de Jérusalem pour que sa progéniture se rende compte à quel point la guerre n'a rien d'un jeu.
Comment empêcher ses enfants de jouer à des jeux vidéo violents ?C'est la belle histoire que nous raconte Europe 1. Si on restera quelque peu dubitatif devant la méthode, le père déclare ainsi :
« Mon but c'était de leur faire comprendre que la guerre a beaucoup d'effets négatifs que l'on ne voit jamais. Ce n'est pas seulement de la télé, pas seulement un jeu.»
Et à la journaliste Ariane Lavrilleux de rajouter que le but du père était également de dénoncer les liens entre l'industrie du jeu vidéo et celles de l'armement tout en rajoutant que lorsqu'on achète un jeu vidéo, une petite part est reversée aux sociétés qui fabriquent les armes... celles qui servent de modèles aux jeux vidéo.
Comment empêcher ses enfants de jouer à des jeux vidéo violents ?Etonnamment, l'article omet sciemment de préciser que c'est exactement la même chose avec l'industrie cinématographique (on se souvient par exemple de l'entente entre Michael Bay et l'armée américaine sur le premier Transformers, celle-ci ayant permis au réalisateur de profiter, pour une bouchée de pain, de ses équipements en échange de quoi le réal. devait donner une image positive des militaires) et qu'au-delà de cette solution un brin radicale, les parents auraient pu économiser le prix de trois billets d'avion en faisant un peu plus attention en amont tout en responsabilisant leurs enfants. Bref, un débat sans fin qu'on ne connaît que trop bien même si on frémit rien qu'à l'idée d'imaginer le père voir ses enfants jouer à The Velvet Express et à la décision qui aurait pu en découler...
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Par lpd11, Rédacteur en chef de lpd11.free.fr |
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